L’avènement retentissant de ChatGPT a permis au monde de l’intelligence artificielle de vivre un moment comme il ne s’en était plus produit depuis l’apparition de l’iPhone. « Une nouvelle ère s’ouvre pour l’IA », a titré la presse spécialisée. Le grand public a immédiatement embrayé, augmentant ainsi l’impact de cette avancée technologique. Bien que son nom sonne plus extraterrestre qu’humain, ChatGPT (qui signifie Chat Generative Pre-trained Transformer) parvient pourtant à gérer la conduite de dialogues de manière très humaine. Je l’ai testé et il faut l’avouer, les résultats sont bluffants. Je ne suis pas le seul à l’avoir sollicité : 5 jours seulement après son lancement, ChatGPT avait déjà dépassé le cap du million d’utilisateurs. Pour atteindre une telle performance, Instagram avait dû patienter 10 semaines et Facebook 10 mois.
ChatGPT a-t-il écrit un morceau d’histoire ? Fort probablement. À chaque nouvelle étape franchie par l’IA, les frontières entre l’activité humaine et les actions basées sur les machines s’estompent un peu plus. Rappelez-vous (entre autres) les deepfakes rendus possibles grâce aux avancées réalisées dans le traitement des images. Cela peut paraître effrayant mais il s’agit d’une fenêtre qui s’ouvre sur un avenir inéluctable. L’activité humaine de plus en plus soutenue par des outils numériques (dotés d’IA ou non) n’est plus une utopie.
