Faites le pas vers une gestion basée sur les données

Pour de nombreuses administrations locales, l’élaboration du plan pluriannuel 2026-2031 est l’occasion idéale pour initier une politique fondée sur les données. Beaucoup ont constaté que leur plan actuel manquait de concrétude et qu’un besoin accru de données s’imposait. Cette conclusion a également été mise en avant par Audit Vlaanderen dans son audit thématique de 2021 sur le suivi des plans pluriannuels. L’analyse a révélé que l’utilisation d’indicateurs et d’objectifs formulés selon la méthode SMART n’était pas encore suffisamment ancrée. Par ailleurs, les directives BBC 3.0 de la Flandre mettent désormais davantage l’accent sur l’usage d’indicateurs. 

Souvent, les administrations locales tentent de résoudre ce problème en adoptant une gestion axée sur les données via un rapport spécifique. Cependant, cette approche ne garantit que rarement une intégration durable des données dans l’organisation. Ce n'est qu'en considérant les données comme une composante intégrale de l'organisation - un processus qui s'articule autour de la coopération, d'accords clairs et de l'apprentissage continu - que vous garantirez une implémentation pérenne. Ce fonctionnement ne constitue pas seulement une part essentielle du contrôle organisationnel, mais également une base solide pour concevoir des plans pluriannuels concrets et alignés sur la méthode SMART. 


Trois éléments clés pour une politique axée sur les données : 

  1. L’administration doit avoir une vue d’ensemble des données disponibles, qu’elles proviennent de sources internes (applications logicielles ou informations déjà collectées par les services) ou externes, offrant des perspectives utiles sur le fonctionnement de la commune.  
  2. Des accords doivent être établis sur la manière dont les données seront collectées et gérées, avec l’implication des bonnes personnes pour assurer une collecte homogène à l’échelle de l’organisation. Bien que les logiciels BBC puissent enregistrer des indicateurs, ils ne sont pas idéaux pour une collecte flexible et évolutive. L’utilisation d’un système indépendant des rapports ou des sources spécifiques est préférable, même s’il peut être simple dans un premier temps.  

  3. Chaque administration a des priorités spécifiques, des publics cibles et des activités particulières sur lesquels elle doit rendre compte. Les rapports doivent permettre une gestion proactive et adaptée.  


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En adoptant une approche méthodique pour rassembler les données à partir de diverses sources, et indépendamment d’un rapport spécifique, l’administration peut évoluer vers une véritable gestion axée sur les données. Cela offre des opportunités pour :  

  • transformer les cycles de reporting légaux, souvent perçus comme trop abstraits, en rapports concrets et adaptés aux besoins spécifiques de l’administration, facilitant également les rapports ad hoc ; 

  • déterminer si l’administration a besoin d’un outil de reporting - comme Power BI – ou d’une autre solution. Ces outils peuvent alors être utilisés efficacement dans un cadre global de gestion axée sur les données et le contrôle organisationnel. Trop souvent, des outils sont acquis sans une base solide, ce qui complique leur mise en œuvre.  

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